Tyran, vampire, geolier, dans un couple, le dominateur pervers oeuvre a une sourde exploitation affective.
Creant une dependance mortifere, il tue chez l’autre l’estime de soi.
Sauver sa peau consiste a reconquerir sa liberte psychique (et physique). Realisable… mais de longue haleine.
A l’heure de l’emergence d’affaires d’abus sexuels, en revelation de consentements non eclaires, et du succes de #Metoo et de #balancetonporc, la notion d’emprise colore l’ensemble des temoignages des victimes. L’emprise n’est toutefois pas si facile a concevoir, ni a accepter. Inutile de se fustiger, l’intelligence, le talent ou la maturite ne preserve en que dalle du danger.
Qu’est-ce que l’emprise psychologique ?
“L’emprise reste une effraction psychique, un ratio asymetrique toxique de type dominant/domine, masque avec differentes sortes de manipulations, des plus ‘douces’ a toutes les plus violentes, et de strategies perverses plus ou moins subtiles, explique ma psychotherapeute Sylvie Tenenbaum. Elle suscite la peur, puis la terreur, et constitue une tentative, desfois reussie, de meurtre psychique.”